⊹ Logan Howell" ONE DAY BABY WE'LL BE OLD. OH BABY, WE'LL BE OLD. "

✤ prénom et nom : logan howell ✤ age : 25 ans ✤ date et lieu de naissance : 8 mars 1988 à Albuquerque ✤ nationalité : Américaine ✤ origines : Américain pur souche ✤ statut social : célibataire amoureux ✤ métier/études : Footballeur américain professionneli ✤ orientation sexuelle : hétéro ✤ traits de caractère : assionné- Généreux- Jaloux- Attentionné- Bagarreur- Possessif- Doux- Têtu- Maladroit- Susceptible- Franc- Drôle- Sportif- Protecteur- Impulsif- Loyal- Curieux ✤ groupe : Winter

⊹ MEMORIES NEVER DIE
C'était une belle journée, j'étais tranquillement chez moi quand Julieta, ma petite-amie, rentra. Elle avait l'air bouleversé, je l'entendais à sa voix. Je ne compris pas tout de suite ce qu'il se passait. Ce n'est que lorsqu'elle monta dans ma chambre, un test de grossesse à la main, que je compris ce qui se passait. Elle était enceinte. J'allais avoir un enfant, j'allais pouvoir réaliser mon rêve : celui de fonder une famille avec la femme que j'aimais plus que tout au monde. Malheureusement, mon bonheur ne fut que de courte durée. Elle m'annonça qu'elle allait avorté, qu'elle ne pouvait pas garder cet enfant. J'avais tenté de la résonner, de lui dire que j'allais assumer, que j'allais m'occuper d'eux, mais elle ne voulait rien entendre. Elle m'arrachait mon rêve, mon espoir, mon bonheur sans même s'en rendre compte. Je me souviens encore de son regard remplit de larmes, du test positif qu'elle tenait fermement dans sa main, du bonheur que j'avais ressenti en comprenant que j'allais être père, de mon cœur se brisant lorsqu'elle m'annonça qu'elle ne voulait pas de cet enfant. Ce souvenir est à la fois mon meilleur et mon pire souvenir. J'aimerais en effacer simplement la fin, la modifier et faire que tout cela se termine tel un conte de fées.

Logan est issu d'une famille aisée d'Albuquerque ✤ Il est issu d'une famille nombreuses : il a quatre soeurs dont une qui est décédée ✤ Il était capitaine de l'équipe de football de son lycée et a eu beaucoup de conquêtes ✤ Il est tombé réellement amoureux de Julieta, c'est la seule qu'il considère comme la femme de sa vie ✤ Il est passionné de sport et en pratique plusieurs ✤ Logan adore les enfants et aimerait fonder une famille avec Julieta ✤ C'est un garçon très généreux et toujours présent pour ses amis ✤ Il adore regarder des films à l'eau de rose, c'est pourquoi certaines personnes le pensaient gay ✤ Logan aime bien faire les boutiques ✤ Quand il est stressé, embêté, il passa sa main dans les cheveux et béguer ✤ Il n'aime pas trop l'alcool, mais adore faire la fête ✤ A plusieurs reprises, il a voulu demander Julieta en mariage, mais comme il est timide, il n'a pas osé ✤ Il est partit d'Albuquerque pour faire un stage de football et est de retour après quelques mois d'absences ✤ Il a un chien, il adore les animaux ✤ Il a été en couple avec Julieta durant six ans et demi avant de partir du jour au lendemain ✤ Il s'est fait tatoué les paroles d'une chanson à l'intérieur du poignet en pensant à Julieta ✤ Il ne digère pas les oignons ✤ Il adore le rock, pop-rock ✤ Il est très proche avec toute sa famille ✤ Il adore peindre et dessiner.

⊹ STILL NOT OVER
Ma vie avait réellement commencé le jour où je l’avais rencontré. Avant ce n’était qu’une suite de gestes maladroits, de tentatives grotesques et de croyances inutiles. Non pas que je détestais ma vie antérieure, au contraire, je l’adorais et j’avais tout pour l’aimer. Une belle famille, une belle maison, une belle vie remplie d’amour. J’avais tout ce qu’un garçon de mon âge pourrait vouloir. Tout sauf l’amour, le vrai. C’était lors d’un match de football que je l’ai aperçu pour la première fois. Lorsque mon regard croisa le sien, je sentis mon cœur s’emballait. Ce n’était pas l’effort, mais bel et bien le coup de foudre qui le faisait battre ainsi. Sa beauté m’avait frappé et je ne comprenais pas ce qui m’arrivait. Je n’avais jamais ressenti cela avec les autres filles. Je ne pouvais m’empêcher de la regarder du coin de l’œil. Elle me donnait une force surhumaine et je terrassais mes adversaires. Je choisissais les bonnes tactiques et je menais mon équipe vers la victoire. A la fin du match, je m’étais dépêché de prendre ma douche. Je voulais la voir, lui parler, en savoir un peu plus sur elle. J’étais sur le parking quand elle décida de montrer le bout de son nez. Elle était superbe. Je la connaissais de réputation, elle était une des élèves les plus brillantes de l’université. La remerciant de m’avoir encouragé ainsi, elle me flatta sur mes capacités sportives en me disant que j’allais exploser les scores. J’étais mal à l’aise et pour la première fois de ma vie, je sentais des sensations étranges dans mon ventre, un mélange de stress et de joie. L’amour ? Ce ne pouvait être que ça, et pourtant, je ne savais rien d’elle. Nous avions passé un accord qui allait nous lier jusqu’à la fin de notre vie. Un simple deal innocent et une conversation autour d’un verre. Voilà le début de ma vie.

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Cela faisait trois jours que l’accident était arrivé, trois jours que ma sœur était morte. Sarah Howell. Une icône de loyauté et justice. Un stupide accident de voiture l’avait emporté loin de moi, loin de notre famille. Le drame s’était abattu sur la famille et je ne pouvais rien faire. J’étais impuissant face à ma mère inconsolable. Mon père pleurait toutes les larmes de son corps et je me devais de rester fort face à cette triste nouvelle. Je refusais de pleurer devant ma famille, je devais leur montrer qu’ils pouvaient compter sur moi. L’enterrement avait été une épreuve difficile pour toute la famille, même pour moi. Le repas avait été silencieux. Julieta était là, cela faisait un an et demi que l’on était ensemble. Elle faisait partie de la famille tout comme je faisais parti de la sienne. Dans un sens, j’étais soulagé qu’elle soit là, je n’étais pas seul face à cette épreuve douloureuse. Une fois le repas terminé, je sentais les larmes monter, je ne pouvais pas les retenir plus longtemps. Je sortis de table brutalement pour me diriger vers la cuisine où se trouvait Julieta. J’avais mal, mon cœur pleurait l’absence de ma sœur. Julieta se retourna vers moi, voyant mon désespoir, elle me serra contre elle. J’enroulais mes bras autour de son corps, son parfum me rassurait. Je craquais, la douleur, la tristesse, la solitude avaient eut raison de moi. Je n’étais pas l’homme fort que je prétendais être aux yeux de tous, j’étais fragile et j’avais besoin de Julieta. «  Tu peux rester ici ce soir encore ? .. » murmurais-je. Je voulais lui en dire d’avantage mais ma voix se brisa et ma gorge se serra à nouveau. Les larmes ne pouvaient plus s’arrêter. « Je resterai là tant que tu auras besoin de moi…je te laisserai pas…je te le jure… ». Mon étreinte redoubla de force. Elle était la femme de ma vie, j’en avais leur cœur net. Je ne pouvais vivre sans elle.

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Cela faisait un peu plus de trois ans que Julieta m’avait annoncé sa grossesse. Trois ans qu’elle avait avorté. Trois ans que je pleurais un enfant que je n’aurais jamais. Lorsqu’elle m’avait annoncé qu’elle était enceinte, j’étais l’homme le plus heureux du monde. Je me voyais père, marié avec la femme de ma vie. J’étais prêt à tout pour ce bébé, pour elle, pour eux. Mais elle m’avait arraché ce rêve, elle m’avait brisé le cœur en décidant d’avorter. Elle ne prenait pas compte de mon avis, de mes projets ni même de ma détermination pour qu’elle puisse le garder. Elle ne pensait qu’à ses études et sa vie professionnelle. Suite à ce drame, j’étais resté à ses côtés, rêvant d’une famille, imaginant cet enfant dans mes bras. J’étais là, assis au bord du lit, regardant avec mélancolie les échographies, passant mon doigt sur le petit être, comme si il allait me revenir. Julieta dormait encore, elle dormait paisiblement malgré les heures de travails qu’elle enchainait. Elle ne vivait que pour ça, pour le travail, la réussite, le succès. En me prenant cet enfant, elle avait laissé derrière elle une blessure profonde qui faisait mal. J’ouvris le tiroir de ma commode et tomba nez à nez avec une bague de fiançailles. Un sourire triste se dessina sur mon visage. Elle n’avait même pas vu que je voulais d’elle jusqu’à la fin de ma vie, elle n’avait même pas vu que j’avais essayé de lui demander sa main un nombre incalculable de fois, elle ne voyait que ses études, rien de plus. Je passai mon doigt sur l’anneau doré. Julieta Howell. Un rêve de plus qui ne sera jamais atteint. Je me levai doucement et me dirigea vers la seconde chambre de notre foyer. J’étais devant la porte fermée de cette chambre lorsqu’une perle roula sur ma joue. Mon enfant, mon sang, m’avait été arraché et j’en souffrais horriblement. J’avais perdu tous mes repères, deux de mes sœurs étaient partis vers de nouveaux horizons et Julieta m’avait enlevé ce que j’avais de plus cher à mes yeux : une famille. Je baissai la tête, essayant de me ressaisir un peu. Je passai ma main dans mes cheveux puis sur mon visage, comme si elle allait enlever toute la tristesse qui s’était installée depuis trois ans maintenant. En retournant dans la chambre, je me souvins d’une proposition de mon coach. Il m’avait proposé un stage pour renforcer mon niveau de football américain à Houston. Aujourd’hui, plus rien ne me retenait ici, j’étais seul et mon cœur était meurtri. Julieta ne voyait pas que je la voulais jusqu’à la fin de ma vie, que je voulais une famille avec elle, que j’avais des projets pour nous deux. C’était lâche de ma part, mais mon enfant me manquait trop, je devais aller de l’avant. Laissant seulement les échographies sur sa commode,  je partis pour Houston, pour devenir quelqu’un, pour oublier toute cette tristesse. J’avais besoin de partir loin.

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« Les gars souvenez vous de ce qu’a dit le coach. Nouvelle stratégie, on va les défoncer ! ». Cela faisait maintenant six mois que j’avais rejoins les bancs d’une équipe professionnelle. J’étais leur Quarterback et je ne pouvais être plus heureux. J’avais réussi, j’étais devenu footballeur américain professionnel. Après quelques mois de stage à Houston, l’entraîneur de l’équipe m’avait repéré et m’avait proposé une place dans parmi ses joueurs. Le coup de sifflet retentit et tout se passa très vite, le ballon arriva dans mes mains, j’avais réussi à éviter trois adversaires, Thompson était près de la ligne d’en-but. Le ballon toujours dans mes mains, je le visai et j’allais lui lancer le ballon de toutes mes forces quand mon regard fût attiré par une magnifique pom-pom girl qui m’encourageait. « Julieta… » songeai-je. Pendant mon moment d’absence, un adversaire me plaqua au sol. Ma tête heurta la terre humide avec une force surhumaine, j’étais sonné. « Logan. ». Sa douce voix résonnait dans ma tête. « Logan !». La voix si fit plus insistante, plus grave, plus masculine. Doucement, j’ouvris les yeux. Des formes floues dansaient devant moi. Petit à petit, je retrouvais la vue. Devant moi se tenait mon meilleur ami, Eddy Thompson. « Logan, ça va ? Qu’est-ce qui s’est passé ? ». J’avais mal à la tête et aucune envie de parler. Je me levai du banc des remplaçants, le match n’était pas fini, j’étais resté inconscient pendant une vingtaine de secondes à peine. Le coach accourut vers moi, me demandant si je pouvais reprendre le match. Je fis non de la tête, je n’avais aucune envie de jouer. Je devais simplement la retrouver. Je pris mon sac et m’excusa auprès du coach, Eddy était déjà retourné sur le terrain. J’allais le laisser comme j’avais laissé Julieta. Il comprendrait, il savait tout de moi dans les moindres détails. Il savait que j’étais encore fou amoureux de Julieta, il savait qu’elle était la femme de ma vie, il savait tout. Et aujourd’hui, je savais que je devais pardonner à Julieta, je savais que je devais la retrouver, fonder ma famille à ses côtés et l’aimer à tout jamais. L’erreur est humaine, je ne pouvais lui en vouloir éternellement.

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