Albuquerque. Quatorze février mille neuf cent quatre-vingt-neuf. Une femme, plutôt jeune, venait de donner naissance à une fille née avec quelques semaines d'avances, sûrement impatiente de découvrir le monde qui l'attendait. Le prénom de Siobhàn fut choisis, on dit que chaque prénom à sa signification, le prénom de la mère, de la grand-mère ou encore celui d'un être aimé disparu... Le père était présent aux côtés de la mère, lui même semblait plus inquiet que la mère elle-même. 

✎ le 04 septembre 1992
Lâcher prise. Sûrement une des choses les plus difficiles. « Allez, la puce, je viens te chercher dans quelques heures, tu vas voir tu vas te faire pleins d'amis et ça va te plaire. »Un dernier baiser sur le front, la première séparation et ce petit déchirement de la laisser ici. Siobhàn regardait sa mère s'éloignait au loin les yeux pleins de larmes et ne prêtant pas attention à la maîtresse qui essayait la consoler en même temps que les quinze autres bambins en larmes. La maternelle fut une grande première dans la vie de Siobhàn, sa première liberté.
✎ le 14 février 1999
« Allez souffles tes bougies, mon anges » La petite Siobhàn se tourna vers ses parents les yeux pleins d'étoiles. Son dixième anniversaire. Elle était la plus grande fierté de ses parents. C'était une enfant pleine de vie, attachante et aussi très bavarde. Elle savait redonner le sourire aux gens juste en leurs prenant la main ou bien en leurs adressant un regard compatissant. Polly était présente elle aussi, les deux petites brunettes avaient appris à être meilleures amies bien avant de sortir du berceau ou de voir marcher.
✎ le 17 mai 2002
« Arrête, arrête, tu passes tout ton temps au boulot ! Tu penses à ta fille, non ? Elle à besoin de voir son père plus souvent, alors fais quelque chose, merde ! » Siobhàn écoutait ses parents se disputaient sans cesse à travers la porte de sa chambre, elle ne savait pas comment réagir et préférée s'enfermer dans sa chambre ou sortir pour échapper à tout ça.
✎ le 05 octobre 2004
« Non, il....vous allez trouver quelque chose, j'en...j'en suis sûre. Vous ne pouvez pas vous séparer...pas maintenant...pas après tout ça...» Siobhàn était persuadée qu'il devait y avoir une solution. La fin. On dit que toutes les bonnes choses ont une fin, mais les trucs c'est que ne les voit pas arriver. « Écoute, trésor, c'est beaucoup mieux comme ça pour tout le monde...» « Mieux ? Mais mieux pour qui ? Pour toi ? Pour maman ? Pour moi ? Parce que moi, ça m'éclate pas tant que ça...Vous ne pouvez pas. » Dire au revoir, se promettre de se revoir le plus vite possible. Siobhàn regardait son père partir, impuissante, elle lui fit signe de la main de la fenêtre de sa chambre. Elle savait que rien ne serait plus jamais pareil.
✎ le 26 juin 2006
« Laisse moi, tranquille, tu n'as rien à dire, t'es pas mon père, ok ? » Siobhàn claqua la porte de sa chambre au nez de son beau-père qui ne tarda pas à la rée-ouvrir pour avoir des explications. Ces deux-là ne se sont jamais entendus , il ne passait pas une journée sans entendre de cris, de pleurs ou de portes qui claquent. Sa mère assistée tous les jours, et de façon impuissante à leurs querelles. Siobhàn ne pensait qu'à partir d'ici, loin de tout ça, loin de son beau-père. Elle voulait rejoindre son père qui lui ne faisait que de l'en dissuader, comme quoi il n'aurait pas le temps, et que chez lui il n'y a pas la place nécessaire. Ce n'était pas une vie, ce n'était pas sa vie, tout ça...   
✎ le 11 janvier 2008
« Oui, maman, c'est promis, je t'appelles tous les jours, allez le taxi m'attends...» Pour son bien, et aussi celui de sa mère, Siobhàn avait décidée de s'installer dans un studio à son propre compte dans le centre ville de Albuquerque. « Prends soin de toi, mon ange...» Une nouvelle année, un nouveau départ. Siobhàn continuait toujours d'être aussi proche de Polly, elle est même devenue gérante d'une boutique pas loin de chez elle avec cette dernière. Son père vient la voir de temps en temps mais rien n'est jamais suffisant....

héhé bah oui, je te prépare une belle guerre, ça va être sympathique, ça  et, merci  

rohan-hadès. je crois que tout le monde le fait secrètement   merci  

harry. merci  

haaaaan la magnifique gomez, si nina n'avait pas était libre j'aurais voulus être elle, hein  bah, hé, j'aime les prénoms à ralonges  réserve moi un super lien, hein  

ouais, t'inquiètes, de toute façon nous on gère la fougère et on va trouver un truc de fou malade  

oh! deux selly gomez  merci  

yeah, yeah, yeah, je peux dire "enfin!" quand même  
merci, bon j'ai du pain sur la planche, là